Elle est bien bonne
Au début du 20ème est créée à Paris "L’œuvre de gares" société qui s'occupe de l'accueil des jeunes bretonnes qui quittent le pays pour travailler dans la capitale
Cette asso catholique à prétention à empêcher ces jeunes filles de tomber dans la prostitution
L’église se donne ainsi une bonne conscience
Pourtant l'abbé Cadic parle de la naïveté des bretonnes, plus vindicatif Mgr Gibier accuse en 1912 certains prêtres et religieuses de participer à l’exil des pauvres filles
On trouve dans les journaux bretons des annonces du genre « Prêtre recommande deux jeunes filles, sortant de la campagne, n’ayant jamais servi » !
A Pontivy le crieur public annonce à la sortie de la messe : « Avis à toutes les jeunes filles qui veulent connaître Paris Madame X vous propose une place de premier ordre dans la capitale aux conditions de 25 francs par mois Elle se tient à la disposition de familles jusqu’à11h 30 et de 3 à 5 heures passé midi »
Des racoleurs parcourent même la Bretagne porteurs de belles promesses et gagnent 5 francs par tête
D’un côté l’église aide, mais de l’autre elle participe à l’exil, les jésuites sont toujours à la pointe du combat
Parole de moine