A la peine...

A la peine…

Au Grand Conseil, le cas des félons de l’Ancien Régime fut enfin évoqué :

-Le bannissement avec flétrissure, marquage au fer rouge d’une belle fleur de lys sur l’épaule, pour les courtisans compromis !

-Une belle croisière offerte : direction les galères pour les ministres vaincus !

Le sort du Roy était bien plus délicat…

-« La mort ! » proposa un parvenu.

-« Si je peux vous éclairer, comme il était électricien, le mettre sur la chaise, et ouvrir le jus !!!» Proposa le Bouffon.

-« La peine capitale est malheureusement abolie depuis des lustres » soutint un ministre.

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Après moult chicanes, et autres palabres  il ne restait que « l’exil », mais pour où ?

-Belle-Isle-En-Mer ?

-« Trop proche ! »

-La Nouvelle Calédonie, Cayenne, l’île du Diable ?

-« Non !Ces terres appartiennent à la France, il ne faut point indisposer nos voisins » déclara le Grand Chambellan 

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-« L’île d’Elbe ?»  Conseilla un nouveau promu.

-« On s’y évade ! Et puis après ce sont « les Cents Jours » !!!

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-« L’île de Sainte-Hélène, semble toute indiquée…Le Roy va  mettre les voiles…» S’esclaffa le Bouffon.

-« Voilà une sage proposition ! » déclara notre bonne Impératrice, en lui jetant une bourse garnie de napoléons or.