Crise de foi chez Diwan ? (2)
Crise de foi chez Diwan ? (2)
Pire la question de la formation des instituteurs Diwan vient enfin sur le tapis.
Il faut bien dire que le niveau de certains est vraiment déplorable pour ne pas dire plus.
Mais là le ver est bien enfoncé dans le fruit, et ce à cause de ce foutu galimatias imposé en 1941
En France la belle langue de Rabelais à été transformée par « l’académie »*, pour ne pas être en reste certains en Bretagne ont fait de même et maintenant ils triomphent avec leur charabia, on n’est pas loin de penser que ces gens qui voulaient sauver la langue sont en train de la faire crever.
Spectacle désolant, ahurissant de les voir bégayer, chercher leurs mots, ânonner, puis nous sortir des phrases qui sont la simple traduction du français, mais avec des tournures « chimiques » en plus !
Il y a peu on a même vu un journaliste TV, sur la 3, causant de « deux vaches » se tromper en disant « daou » à la place de « div » (qui se prononce « diou ») ignorant qu’en breton on fait un distinguo entre féminin et masculin pour ce chiffre, et cela même l’idiot du village à Pont-Melvez comme ailleurs le savait
Mais pas ce phraseur de journaleux, qui après une longue scolarisation l’ignore !
Le comble est qu’ils ont culpabilisés les locuteurs bretonnants qui souvent se disent honteux qu’ils ne parlent pas le « véritable » breton !
Triomphe de Tartuffe, ici le crétin passé dans les écoles bretonnantes, ose se moquer du locuteur traditionnel, qui pourtant a une meilleure connaissance que lui de la langue.
Trop rarement dans ces écoles on n’a l’idée de traverser la rue, pour aller rencontrer des locuteurs bretonnants à la maison de retraite, ou sur les marchés pour entendre parler breton.
Triste monde.
*Drôle( ?) de langue où il faut écrire « le foie » mais où on écrit « la foi »