Le modéré…
Le modéré…
Nos historiens nationalistes aiment bien faire un distingo entre les positions des divers courants bretons pendant la 2ème guerre mondiale
Ainsi Delaporte est souvent présenté comme un « modéré » face à Mordrel et autres
Mais ces « modérés » ont parfois des sorties bien « va en guerre » et portent leur soutien à l’oncle Adolf
Quand a lieu l’offensive allemande en Russie, et pour se distinguer de la « tiédeur » du régime Pétain, notre bon Delaporte écrit dans « L’Heure Bretonne » du 5 juillet :
« Il est certain que si un gouvernement breton avait existé à Rennes, il eut été dès le premier jour aux côtés des défenseurs de l’Idéal nouveau et des constructeurs du nouvel Ordre européen. Ce gouvernement n’aurait pas attendu neuf jours pour prendre position »
Les paroles s’envolent, mais les écrits ( si modérés) restent…
Parole de moine