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Un certain Guy Le Floch, en septembre 1936, a pro-
duit dans la revue « Bretagne» un article intitulé : « Les
Bretons en Allemagne »1.
Il vient d’accompagner une importante délégation de jeu-
nes Bretons conviés avec d'autres groupes folkloriques de
provinces françaises et européennes aux festivités de pro-
pagande que le III° Reich a organisées à l'occasion des
Jeux Olympiques de Berlin.
«Les Bretons en Allema-
gne » (Texte intégral)
« Nous avons fait un beau
voyage2, tel est le sentiment
des jeunes Bretons que j'ai
eu l'honneur de conduire
cet été à travers l'Allema-
gne et la Hollande…
Pendant 25 jours, nous
avons été fêtés, hébergés,
promenés, accomplissant à
travers le Reich une éton-
nante randonnée, sans
compter cette échappée de trois jours en Hollande : 20
Bretons, 15 Normands, 15 Île-de-France, 9 Basques, 9
vendéens, 6 Bourbonnais..
Vous dirais-je ma joie de les voir défiler si fièrement :
les hommes en avant, tête droite, garde orgueilleuse du
drapeau à hermines3, faisant sonner sur le pavé de Rhé-
nanie, de Prusse et de Bavière, leurs solides pen baz.
Venaient ensuite les filles de Bretagne dont les coiffes
voguaient au rythme du cortège. Elles représentaient
tous les clans de l'Armor. Marie Fournis portait le cos-
tume seyant de Quimperlé, Rosen Jaffrenou celui de
Carhaix, Marie Le Chauff celui de Vannes, Renée-
Anne Le Floch celui de Quimper, Berthe Le Floch celui
de Pont-Labbé et j'en passe.
Les Allemands disaient : « Les Bretons, race for-
te ! »..Brizeux4 dut être content dans le cimetière d'Ar-
zano !
En traversant la ville les groupes chantaient alternative-
ment et soudain les gars de Bretagne reprenaient en
chœur de vieux airs celtiques. Il y avait là Yann Mor-
van, Yvon Le Bris, les deux lutteurs aux muscles d’acier
et les deux frères Le Voyer à la solide carrure, et Lim-
bourg taillé comme un chêne, et d'autres.
A Hambourg, l'accueil fut inoubliable . Nous descen-
dions du train. Un seul officiel sur le quai...Nous mon-
tions un escalier et soudain dans le grand hall, nous
voilà entre deux haies de nazis en chemises brunes,
criant avec ensemble : Heil ! Heil ! Et tendant le bras à
la romaine. Ils étaient quinze-cents ! A la sortie de la
gare, le peuple s'écrasait pour voir les Français…
En avant de notre drapeau national5 que tenait un Bas-
que dont sa race aussi peut être fière, j'eus l'honneur de
répondre au nom de mes compatriotes…
Ce fut la première de cette
quarantaine d'allocutions
germano-françaises qui se
succédèrent pendant notre
séjour. Le thème était tou-
jours le même de part et
d'autre : Nous voulons la
paix. Nous la réaliserons
avec l'union de la jeunesse
des deux pays. Inutile de
dire que nous avons soi-
gneusement évité toute al-
lusion politique. Je démens
donc formellement que
certains d'entre nous aient
manifesté des sentiments
autonomistes, comme un
journal breton l'a rapporté.
Nous avons constaté que, malgré sa politique unitaire,
le Reich hitlérien attachait une très grande importance
au folklore. Dans chaque ville, « La Force par la
Joie », organisme d’État qui peut correspondre à notre
Ministère des Loisirs, mais avec d'autres moyens d'ac-
tion, étend la pratique des danses et de chants tradition-
nels aux ouvriers d'usine .
A Hambourg, toutes les nations étaient représentées...
Nous avons certes à apprendre !
Qu'on me permette de faire connaître ma pensée sans
fond : nous avons perdu dans nos sociétés le vrai sens
populaire, celui du rythme, celui du mystère. Les quali-
tés que nous n'avons plus, d'autres peuples le possè-
dent, tels que les Autrichiens, le Bulgares, les Rou-
mains, ou les peuples baltes…
C'est une science et un instinct qui nous font défaut,
mais certes, cette condamnation n'est pas définitive.
Nous pouvons progresser.
A Hambourg, il y avait devant nous 60 000 spectateurs !
A Berlin, aux Jeux Olympiques, 200 000 spectateurs…
A Berlin, les Bretons ont donné seuls sous les projec-
1936 : L'enthousiasme
du « Mouvement breton »
pour l'Allemagne nazie .

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teurs : ils ont mené la gavotte à une extrémité du stade
où campaient 4000 danseurs populaires de toutes les
nations qui se produisaient tour à tour.
Guy Le Floch ( NDLR. Il s’agit d’un pseudo dont
je n’ai pas pu trouver l’identité)
***
Replaçons d'abord ce reportage dans le contexte des an-
nées d'avant-guerre et dans l'histoire oubliée de la re-
vue Bretagne ( 1922-1939).
1°- 1933-1939 , ou « l'approche hitlérienne du conflit »
Henri Frévilledéfinit ainsi cette
période, dans son ouvrage « La
Presse bretonne dans la tourmente
1940-1946 »( Plon 1979)7
L'Allemagne nazie s'est alors en
effet livrée de façon très subtile à
une conquête des esprits en direc-
tion d'une « élite » de la politique,
de l'économie, des lettres, de la
presse, laquelle se dit animée d'un
désir de paix dans une Europe li-
bérale qui la protège du bolchevis-
me.
L'irrésistible « approche » d'Otto
Abetz, futur ambassadeur du III°
Reich à Paris , illustre à elle seule
cette stratégie.
Dans les dernières années de la
République de Weimar, ce jeune
social-démocrate allemand franco-
phone et apparemment francophi-
le, participe à l'animation de diffé-
rents mouvements en faveur de l'entente des peuples dans
l'esprit de la Société des Nations et, écrit Fréville8, « on
pouvait croire - en cette année 1926 - que l'Europe était
entrée , enfin, dans la bonne voie et que la poursuite pa-
tiente des efforts aboutirait à une véritable réconciliation
franco-allemande dans le cadre d'une politique réfléchie
et fondamentalement réformatrice ».. »
Abetz se lie avec des intellectuels français, disciples
d'Aristide Briand qui gravitent notamment autour de la
revue « Notre Temps », de Jean Luchaire.… :
« Le congrès de Rethel en 1931, avait vu la constitution
du groupe de Sohlberg- le Sohlberg Kreis- du nom d'un
secteur de la Forêt Noire où s'était tenue, au cours du
congrès, la réunion constitutive d'une association desti-
née à organiser un travail d'approfondissement d'une
doctrine commune d'édification d'une Europe fédérée »
9
Après une éclipse en 1933 qui ne manque pas d'inquiéter
ses amis français, Otto Abetz, converti au nazisme, re-
vient en France missionné par Ribbentrop pour s'occuper
des rapports franco-allemands.
Installé à Paris, il arrose copieusement Jean Luchaire, son
journal et ses anciennes relations que le nazisme n'effraie
pas, présente son pays sous un visage séduisant, organise
des séjours touristiques, des camps de vacances, finance
des associations culturelles, participe à la création du Co-
mité France-Allemagne, avec publication de part et d'au-
tre du Rhin des Cahiers franco-allemands. On édite des
ouvrages sur la nouvelle Allemagne, ... »
Mieux ! », écrit Fréville10, Otto
Abetz organise en 1934 une délé-
gation d'Anciens combattants fran-
çais auprès du Führer qui leur fait
un beau discours sur la paix. L'Al-
lemagne participe massivement à
l'Exposition Universelle de Paris en
1937, sous le patronage du Comité,
lequel sera subventionné par les
gouvernements français successifs
jusqu'en 1939, date de l'expulsion
hors de France du chargé de pou-
voir de Ribbentrop.
Le parcours de Yann Fouéré illus-
tre bien cet engouement de la bour-
geoisie française que l'antisémitis-
me par ailleurs n'indispose pas.
Breton de Paris et de bonne famil-
le, né en 1910, il participe en 1933,
au Congrès panceltique de Dinard,
y donne une conférence sur
les Saints bretons auxquels il attri-
bue «la naissance de l'esprit celti-
que » à laquelle lui paraît « liée la
cause de la vraie civilisation et le salut même de l'Euro-
pe..
11 »
« Commissaire général des Jeunes » au titre des relèves
de « l'Union fédérale des Anciens Combattants .12», il
voyage beaucoup, effectue en 1935 un séjour en Haute -
Bavière organisé par Abetz et Henri Pichot13, avec des
jeunes de Belgique, de Suisse et d'Allemagne. Haut fonc-
tionnaire au Ministère de l'Intérieur, il a pris la suite d'
Olier Mordrel à la direction de Peuples et Frontières 14,
organe des « minorités nationales », financé par l'Allema-
gne. Rédacteur quasi unique de cette revue, il donne l'il-
lusion sous de multiples pseudonymes ( Van Huffel, F.15
Fraggiani, H. Muller, J. Irigoyen, Georges Marion, Jean
Cam…) d'une gamme représentative de différentes
« nationalités » que la a police française essaiera vaine-
ment identifier . Parallèlement à ses engagements euro-
péens , il crée Le cercle des Étudiants bretons de Paris ,

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lance l'association Ar Brezoneg er Skol ( l' A.B.ES.),
donne des conférences ,16 jouit d' une certaine notoriété
dans les milieux politiques et intellectuels en tant que
militant de l'enseignement de la langue bretonne.
2°-Bretagne (1922-1939), une revue oubliée.
En 1936, la revue fondée en 1922 par Octave-Louis Au-
bert, ancien journaliste parisien, éditeur à Saint-Brieuc et
par ailleurs président de la Chambre de Commerce des
Côtes du Nord depuis 1930 , prépare activement avec le
concours du « Seiz Breur »17de René-Yves Creston, le
Pavillon Bretagne de l'Exposition Internationale des Arts
et des Techniques dans la vie moderne qui se tiendra à
Paris en l'été 1937 et dont Aubert s'est vu confier la prési-
dence du Comité Breton. La
revue, d'abord intitulée « La
Bretagne Touristi-
que » ( 1922-1929), a comp-
té plusieurs dizaines de mil-
liers de lecteurs parmi
l'« élite » régionale. Elle s'est
toujours déclarée
« apolitique » et, soucieuse
d'attirer en Bretagne nombre
de villégiateurs et d’entre-
preneurs, s'est adonnée à la
promotion de ses sites, de
son patrimoine culturel et
religieux, et de l'abondance
d'une main-d’œuvre poten-
tielle, se définissant comme
« revue mensuelle illustrée
des intérêts bretons, intellec-
tuels, économiques, touristi-
ques ».
Charles Le Goffic en sera
jusqu'à son décès en 1932 la
plume la plus talentueuse et
le gardien vigilant d'une or-
thodoxie conservatrice, dans
la mouvance de l'Action Française.
Bretagne s'efforcera de garder cette ligne provincialiste
du terroir récusant à l’occasion le séparatisme de Breiz
Atao mais ouvrant libéralement ses colonnes à tout ce qui
est « breton ».
La revue comptera parmi rédacteurs, collaborateurs régu-
liers ou occasionnels : Anatole Le Braz (+1926), Auguste
Dupouy, Jean des Cognets, Marie-Paule Salonne, Jean
Grenier, Gustave Georges-Toudouze, Fred Aubert, Jean
Sannier, Job Le Bihan, Jean de la Varende, Roger Vercel,
Louis Guilloux, Xavier de Langlais, René-Yves Creston,
Jeanne Perdriel-Vaissière, Yves le Diberder, Olier
Guyon, Yann Fouéré….
On retrouvera, dans « La Bretagne », le journal de Yann
Fouéré, créé en 1941 par les services allemands de l’Oc-
cupation18, quelques-unes de ces signatures : celles de
O.L. Aubert, M.P. Salonne, J. des Cognets, G.G-
Toudouze, L. Guilloux, J. Perdriel-Vaissière, X. de Lan-
glais, R.Y. Creston, Y. Le Diberder, O. Guyon...
3° L'Europe nazie en marche... sur un air d'opérette
« Le beau voyage» de jeunes Bretons et jeunes Bretonnes
choisis pour leur air martial, leurs muscles, leurs coiffes
et leurs costumes, relève de toute évidence d'un séjour
organisé par des émules d'Otto Abetz, en direction de
groupes folkloriques de provinces françaises dans le
contexte connu des festivités de propagande des Jeux
Olympiques de Berlin. Le
groupe des 15 que le titre de
l'article n'hésite pas à annon-
cer comme représentatif de
l'ensemble de la péninsule, y
occupe la meilleure place
sous la revendication d'une
parenté de « race »:
« Les Allemands disaient :
Les Bretons, race forte ! »
Le thème nazi de la force
associé à celui de la race,
irrigue effectivement le tex-
te, le folklore se révélant
support idéologique,
« moyen d'action. »
« Lutteurs aux muscles
d'acier », « à la solide car-
rure » taillés dans le
« chêne » en fils de Bri-
zeux, » la tête droite », au
pas cadencé de leur « pen-
baz », résurgence du bâton
du chouan, nos Bretons joi-
gnent le chœur des « vieux
airs celtiques » à celui des « chants traditionnels » qu'en-
tonnent désormais outre-Rhin, « les ouvriers des usi-
nes .» Thème nazi de l' »Arbeiter
19», le Travailleur,
nouvelle figure du surhomme qui s'est affermi et transfi-
guré dans la défaite de la Grande Guerre, et qui va forger
l'Europe Nouvelle, usant de « la Force par la
Joie »( Kraft durch Freude ), un des slogans nazis que
rejoindra le sinistre » Arbeit macht frei »( le travail rend
libre) , inscrit au fronton des portiques des camps de la
Mort.
Cette communion des jeunesses, dans le chant , la danse,
la joie partagée et retrouvée aux sources ancestrales que
prétend révéler le folklore, devient promesse de paix.

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Un accueil aussi chaleureux, « entre deux haies de nazis
en chemises brunes, criant avec ensemble, ensemble :
Heil ! Heil , (Salut ! Salut!), et « tendant le bras à la ro-
maine », ne peut être qu’un gage de réconciliation franco-
allemande et donc de paix européenne : « La quarantaine
d’allocutions germano-françaises qui se succédèrent pen-
dant notre séjour », nous dit Le Floch, a martelé, dans
cette mise en scène de l'euphorie, le même thème :« Nous
voulons la paix. Nous la réaliserons avec l'union de la
jeunesse des deux pays ».
Anticipation de la paix allemande, à l'image de l'antique
« Pax romana » ( la Paix romaine), qu’appellent les bras
tendus des chemises brunes, à savoir l’emprise du III°
Reich sur l'Europe, conquise par la force de la race supé-
rieure germano-celtique et dont on énumère ici les futures
composantes, provinces et petites nations qui constitue-
ront autant d'ethnies agrégées dans un continent pacifié.
La Nation française aura évidemment disparu.
L'Europe nouvelle, pour ce laudateur de l'idéologie nazie,
était de en marche.
Notes
1 - « Bretagne », N° 141, septembre 1936.
2 - Le gwenn-ha du, rappelons-le, a été conçu par Mor-
van Marchal, membre fondateur de Breiz-Atao et adopté
comme drapeau officiel du Parti Autonomiste breton au
Congrès de Rosporden en 1937. Les barres horizontales
symbolisent les évêchés de la province d'avant 1989.
Quant aux queues d'hermines, elles rappellent le Duché
de Bretagne. On a donc gommé la République. Il flotte
aujourd'hui sur nos villes et édifices, figure sur nos pla-
ques minéralogiques , s'étant substitué dans l'inégalité la
plus totale au drapeau du Conseil Régional qui ne figure
plus guère que sur les T.E.R. !..
3 - Auguste Brizeux( 1803-1858), poète mystique adulé
du « Mouvement breton » ,resté célèbre notamment par
le vers : « ô terre de granit recouverte de chênes » sur
lequel Maurice Le Lannou (1906-1992) , en géographe
averti, s'est permis dans une préface de 1950 à sa
« Géographie de la Bretagne » d'ironiser et de préciser
qu'en Armorique le schiste l'emporte largement sur le
granit et que le chêne n'arrive pas au premier rang des
essences de nos forêts !
4 - Il s'agit évidemment du drapeau tricolore.
5 - Henri Fréville « La Presse bretonne dans la
Tourmente -1940-1446 », Plon ed. 1979, Ch.II pages 40
à 69
6 - « La Presse bretonne dans la tourmente », Page 53.
- Henri Fréville Archives secrètes de Bretagne
1940-1944, Ed. Ouest-France 1985, revue et corrigée
par Françoise Morvan en 2004 et 2008., page 91.
8 - Page 61, « La Presse bretonne dans la Tourmen-
te. »
9 - In Sébastien Carney : « Breiz Atao » , Presses Uni-
versitaires de Rennes, 2016., page 244.
10 - Id.
11 - Fondateur de l'Union générale des Anciens Combat-
tants, en 1918.
12 - S. Carney, page 256 et suivantes.
13 - Seiz Breur : Confrérie d’artistes « de sang breton »
créée en 1923 autour de Jeanne Malivel( 1895-1926) et
de René-Yves Creston( 1898-1954). Complément artisti-
que de Breiz Atao et autres publication, caricaturant la
Nation française et exaltant la race celtique outragée qui
se réveille.. Édite un journal intitulé « Kornog » ( Occi-
dent). Sera omniprésente dans la presse autonomiste de
l'Occupation, sous les plumes et les crayons de Xavier de
Langlais et de R.Y. Creston.
De nos jours,, ce mouvement, classé dans la rubrique
« art décoratif breton » est assimilé à une renaissance
bretonne à la modernité !
14 - Henri Fréville Archives secrètes de Bretagne, Ed.
2008, page 87. Par la découverte trente ans après d'une
lettre confidentielle datée du 13 décembre 1940, du baron
Hans von Delwig-Tiesenhausen, Sonderführer en poste à
la « Propaganda-Abteilung » de Rennes, dont le destina-
taire n'est autre que Werner Best, commandant en chef
de l’État-major administratif du Reich en en France oc-
cupée, Henri Fréville apporte la preuve de la création du
journal « La Bretagne », par les autorités nazies et de
leur choix de Yann Fouéré pour la diriger, ce qu'il fera
jusqu’en juin 1944. « Un manuscrit figurant dans les
papiers du « Majestic », dans la section contemporaine
des Archives nationales ( Arch ; Nat. 40-547) donne
dans une brève et claire synthèse, une vue globale des
événements qui tinrent une très grande place dans l'his-
toire intérieure de la Bretagne au cours du dernier tri-
mestre de l'année 1940. Il apporte une réponse à beau-
coup de questions qui n'ont cessé de se poser aux politi-
ques et aux historiens de la Bretagne et du mouvement
breton et met définitivement un terme à des légendes
continûment et savamment entretenues. »( H.F.)…
Les légendes, hélas ont la vie dure et leurs gardiens ne
s'embarrassent pas de l'histoire.
15 - Figure héroïque introduite dans l'idéologie nazie par
Ernst Jünger( 1895-1998