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Autour de Pont-Melvez
28 janvier 2018

Fissa, une bonne épuration…

 

Non il ne s’agira point de régler le compte de quelques collabos, mais plutôt de donner quelques conseils à nos grands spécialistes de la langue bretonne.

On ne parlera pas de ces mots nouveaux qui ont pris place dans notre langue de tous les jours, tracteur, avion, télévision et autres

Notre breton pratiqué par ici à Pont-Melvez et ailleurs est une langue issue de milieux essentiellement ruraux bref une langue qui n’avait nul besoin de mots pour tracteur, avion, télévision et autres du fait qu’ils n’existaient pas.

Mais depuis des siècles le breton est fait d’emprunts nombreux au français

Et parfois avec des conséquences inattendues…

Le mot « fricot » en français désigne un plat peu ragoûtant, mais aussi un repas copieux, en Bretagne seul le deuxième sens existe

Nous employons aussi tous les jours des termes venus  de l’ancien français, et parfois oubliés par nos voisins :

Notre fil de fer « Orjal » ne viendrait il pas de « Orchal » ?

Le verbe « Serri » ( ramasser, ranger) vient du français « serrer » qui avait encore ce sens il y a quelques siècles.

L’ « Arar » de nos paysans ne serait point une charrue rudimentaire connue sous le nom « Araire » ?

Pire ensuite cet instrument devient plus tard le « Brabant » ! Sacrés Belges

« Brud » (impression, réputation)  avait le même sens dans le mot « Bruit »

Et ce ne sont que quelques mots du langage quotidien

Pire, notre mot « Mouster » (monastère ) ne viendrait il point du latin « monasteirium qui donne « Moutier » en français ?

Mais il existe un Marmoutier près de Tours et ce depuis environ l’année 372 (« Maros » signifie « Grand » en gaulois), et on ne vous cause pas de Noirmoutier…

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Il est temps à nos « élites » de prendre rapidement des mesures adéquates, afin de chasser de tels termes  de notre belle langue nationale !

« L’office de la  Langue Bretonne » a encore du boulot… Car il faut épurer notre belle langue de ces centaines de mots qui nous ont été imposés par nos voisins, eux qui vivaient encore dans les arbres alors que nous avions la plus belle civilisation du monde.

Mais gaffe, un jour de colère notre grand peuple peut s’occuper de  ces maudits Francs et leur faire franchir le Rhin, pourquoi pas le Danube ou même l’Oural ?

On va les envoyer aux sports d’hiver en Sibérie !

Parole de moine.

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Commentaires
J
Belle analyse! "Fricot" dans le breton de mes grands-parents, je me disais bien que c'était un emprunt au français mais je n'avais effectivement aucun doute sur ce que ça voulait dire. Un repas de fête, oui. Et alors, pour moi, ce mot-là avait de la gueule, n'en déplaise aux gens de l'OFL...
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