L’honneur perdu

L’honneur perdu

Dans les actes du colloque tenu à Angers en mai 1992 le témoignage de R.Donnart

Il évoque la venue des Breiz-Atao dans les camps de prisonniers français en Allemagne en juin 1940.

L’affaire est connue, nos natios avaient le pouvoir de libérer les prisonniers bretons de leurs choix.

Mais évidemment il y avait une contrepartie, il fallait faire une certaine allégeance à la clique.

Seuls une centaine de prisonniers bretons, sur des milliers, feront ce triste choix. (Certains le firent par opportunité, se dépêchant de se faire oublier des Breiz-Atao dès le retour en Bretagne)

Mieux Donnart affirme que Mordrel et Debauvais en personne se rendirent dans les camps pour convaincre les prisonniers !

L’auteur était au camp de Elsterhorst en Silésie, et d’après ses dires les deux loustics furent bien accueillis.

Ils y furent injuriés, en breton et en français par les prisonniers.

Ainsi des mots comme fumiers, cochons et traîtres saluèrent les deux malfaisants.

Il faut appeler chat un chat, il semble bien que Mordrel était lieutenant de réserve dans l’armée française à l’époque il était donc un déserteur passé à l’ennemi