Le moine révisionniste ?

Le moine révisionniste ?

A chaque fois que nous ouvrons un livre sur l’histoire de la Bretagne, la thèse reconnue est l’arrivée des Celtes d’Outre-Manche en Basse-Bretagne du milieu du 5^ème et ce jusqu’au 7^ème

Ensuite l’expansion maximale de la langue bretonne vers l’est a lieu au 9^ème jusqu’aux portes de Rennes.

Ils sont sensés venir dans une région quasiment vide de population… (voir les écrits de Loth au 19ème)

(Notons que cela est de même pour d’autres civilisations : les colons débarquant en Afrique du Sud, mais aussi ceux qui s’installent en Palestine.)

La période est au consensus et tout le monde semble avoir oublié une autre hypothèse, celle de F. Falc’hun et « Histoire de la langue bretonne d’après la géographie linguistique » en 1951 et complétée en 1963.

Le bougre, un tantinet jésuite tout de même, était titulaire d’une chaire de celtique à l’universalité.

Après la seconde guerre mondiale, il mettra au point une écriture différente de celle de nos natios et dite « universitaire »

Cela lui vaudra la haine tenace de nos Hemoniens.

Le nom de Falc’hun est devenu quasiment une insulte chez nos natios, même si ils ne l’ont pas lu…

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Pour résumer Falc’hun pensait que quand les celtes d’Outre Manche débarquent, il y avait tout de même du monde par ici !

Quelle langue parlaient ces bougres d’autochtones ?

Mais simplement une survivance du Gaulois !

Non la région n’était pas encore romanisée.

Le nom « Gaulois » vient du  latin, il est l’équivalent du mot « Celte » venu lui du grec.

Donc pourquoi pas envisager que à l’origine les deux langues, avec de nombreux dialectes n’étaient pas si éloignées que cela l’une de l’autre ?

A l’appui de cette thèse on peut aussi trouver les écrits de Nora Chadwick, qui elle pensait que les premiers Celtes sont venus en Bretagne bien avant les dates admises couramment.

Cette spécialiste pensait que le début de l’immigration se situe plutôt vers 270 à 300 !

Le breton actuel serait  simplement une continuation du celtique (ou gaulois ) continental en Armorique.

Mais il est envisageable qu’il s’agisse d’un mélange entre du gaulois insulaire et du celtique insulaire des « envahisseurs »

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Nos Breiz-Atao actuels rejettent cette hypothèse, qui les prive de toute la geste virile de la conquête.

Pourtant dans ce cas ils pourraient revendiquer de placer des panneaux bilingues bien plus loin que Rennes et Nantes.

Ces bougres pourraient alors prétendre à un bien plus grand pays.

Le bon moine dit qu’il faut oser !

Les limites territoriales seraient quelque part sur les bords du Rhin !

Au nord ils pourraient pousser jusqu'à une bonne partie de la Belgique.

Avec un peu d’imagination il faut aller chez les anciens Ibères, et revendiquer une grande partie de l’Espagne !!!

« Un peuple, une terre, une nation » Pourquoi pas un « Chef » ?

Question du bon moine